La création de bijoux demande souvent une formation prestigieuse. En effet, les gestes sont minutieux et délicat. Mais Thomas Choinkowski est un créateur au parcours atypique. A l’heure de choisir un métier, il s’oriente dans différents secteurs, l’industrie puis le graphisme. C’est une rencontre fortuite avec le métal qui a mené ce Stéphanois vers la joaillerie. Orfèvre, il se forme aux techniques du métal, des gestes ancestraux que Thomas répète.
"Je fabriquais, entre autres, des ceintures de noblesse pour de riches clients, et plein d’autres accessoires historiques puis petit à petit on m’a demandé des chevalières", explique le jeune homme.
Habile avec ses mains, il se lance dans la création de bijoux en 2017. "Le corps et l’esprit sont engagés dans la création". Inspiré par les thèmes des civilisations disparues et l’antiquité, ses créations sont singulières. Thomas Choinkowski crée principalement des colliers, alliances, bagues et boucles d’oreilles. Sa clientèle vient à lui par le bouche à oreille.
"J’aime aller à la rencontre de mes clients et créer une relation de confiance avec eux"
Une relation confidentielle à laquelle tient le joaillier, cela lui permet de fabriquer un bijou précieux. "Je suis très heureux car mon travail s’est fait remarquer lors du festival
de Monte Carlo. La chanteuse Anggun portait un collier que je lui avais envoyé
ors d’un shooting photo". Une belle reconnaissance pour le jeune homme, qui souhaite bien se faire un nom au milieu des marques de bijoux de luxe.
Source : Maestria n°28