Cette étude explique que depuis 30 ans, la part du budget de consommation courante dans le budget global des ménages français se réduit. Toutefois, la poursuite de l’augmentation du nombre de ménages sur le territoire Loire Sud (+3%) permet de soutenir le potentiel de consommation.
L’alimentaire est le seul marché à progresser (+6%)
Si les grandes surfaces (commerces de plus de 300 m²) restent le canal de distribution
largement majoritaire (71% de parts de marché), celles des hypermarchés baissent de
manière significative (-4 pts). Les petits commerces (<300 m²) parviennent à se maintenir
et ainsi stabiliser une perte d’emprise, observée depuis une vingtaine d’années. Quant aux
commerces non sédentaires (marchés et halles), ils atteignent 8% de parts de marché et
progressent légèrement de 1 point.
Le marché du non alimentaire reste stable
Même si derrière cette stabilité se cachent des disparités en fonction des familles de produits : - 8% en équipement de la personne, + 8 % en mobilier électro décoration, + 10% en bricolage jardinage, pas d’évolution en culture loisirs.
Des achats qui se font de + en + en ligne
Par rapport à 2017, la vente en ligne a progressé de 12 points ce qui représente 205 M€ de CA supplémentaire. En 2022, la vente en ligne représente 361 M d’€ des dépenses non alimentaires des résidents de Loire Sud, soit une part de 22% des dépenses non alimentaires. Au global, l’évasion des dépenses des habitants en dehors du territoire
Loire Sud progresse de +4 points avec un taux moyen de 15%, en lien avec l’augmentation
de l’emprise de la vente en ligne. En non alimentaire, l’évasion progresse sur toutes les
familles de produits. Ce n’est pas le cas pour l’alimentaire qui reste stable avec 96% des
dépenses des ménages qui se font dans le territoire.
Une consommation de plus en plus éco-responsable
Depuis 3 ans, les habitudes de consommation des habitants de Loire Sud ont fortement évolué. De manière générale, ils plébiscitent une consommation plus respectueuse de l’environnement, de leur bien-être, de leur budget… En 2017, 65% des ménages déclaraient acheter des produits biologiques contre 83% en 2022. Par ailleurs, ils étaient 65% à déclarer acheter des produits biologiques en 2017, contre 83% en 2022.
Illustration : Pixabay
ZF