Cet accord prévoit d'une part l'apport de 1,2 milliard d'euros d'argent frais notamment par ces candidats à la reprise, d'autre part que la dette de Casino soit réduite de près de 5 milliards d'euros et que les activités de Casino en Amérique latine, pour laquelle travaillent les trois quarts des quelque 200 000 salariés du groupe, soient cédées.
Le groupe déclare dans un communiqué avoir "conclu un accord de lock-up relatif à sa restructuration financière", d'une part avec le consortium de repreneurs, et d'autre part avec "des créanciers détenant économiquement 75% du Term Loan B1, des principaux groupes bancaires commerciaux et certains des créanciers susvisés détenant économiquement 92% du RCF, ainsi que des porteurs des obligations émises par Quatrim représentant 58% de ces obligations". Il s'agit en d'autres termes des créanciers dits sécurisés du groupe. Pour les créanciers non sécurisés, Casino indique entendre "poursuivre ses discussions" afin "d'obtenir leur adhésion à celui-ci".
Casino devra ensuite demander son placement en sauvegarde accélérée, un processus au terme duquel les créanciers récalcitrants seront embarqués "de manière contrainte s'il le faut" puisque la loi le prévoit, relevaient plusieurs sources fin juillet au moment de la signature de l'accord de principe.
Rappel : la procédure amiable de conciliation dans laquelle se tiennent les discussions sur la dette de Casino court jusqu'au 25 octobre et Casino prévoit la réalisation de la restructuration de sa dette au premier trimestre 2024.
ZF