Une semaine après une 1ère audience ajournée à la demande du Comité social économique central (CSEC) pour tenter de remédier à l'absence d'un "volet social" dans le plan de sauvegarde, le tribunal de commerce de Paris a donné rendez-vous à tous les protagonistes du dossier le 26 février prochain.
Le Comité social économique central donne un avis défavorable
Si la direction actuelle ainsi que les administrateurs et mandataires judiciaires ont donné un avis favorable sur ce plan de sauvegarde, les avocats du CSEC ont regretté une nouvelle fois l'insuffisance du volet social et émis un avis défavorable. "Les salariés ne savent toujours pas combien de postes vont être supprimés, quelles vont être les mesures de reclassement, quelle sera l'indemnisation", a plaidé l'un des avocats du CSEC, Olivier Debeine, lors de l'audience. Les avocats du CSEC avaient estimé une semaine plus tôt qu'un volet social était obligatoire dès lors que des réductions d'emplois sont envisagées. Au total, les syndicats estiment que 6 000 emplois sont à risques. Si le plan de sauvegarde accéléré n'était pas adopté, il laisserait l'entreprise "dans une situation de cessation des paiements et avec une situation économique catastrophique", a rappelé le juge-commissaire.
ZF