"En 20 ans d’existence et 4 mandatures, le Conseil de développement a affirmé son caractère et une méthode. On y retrouve un attachement profond au territoire. Un intérêt certain pour les sujets prégnants de la Métropole et les évolutions sociétales. Une volonté de construire une réflexion en s’appuyant sur l’expertise, le pragmatisme et le consensus", explique Éric Blachon, le président du Conseil de développement. "Par saisine ou par auto-saisine, les membres du Conseil de développement ont toujours veillé à rester dans ce rôle de conseil utile, voire indispensable aux élus". Pour résumer, le Conseil de développement comprend des représentant de la société civile qui rendent "des avis éclairés" avec des préconisations et des propositions qu’il appartient aux politiques de retenir ou non. En 20 ans, près d’une trentaine de sujets ont été traités par cette instance de concertation rassemblant 134 personnes : design, mobilité, redéploiement de la vallée du Gier, enseignement supérieur, plan climat énergie territorial, coopération métropolitaine...
- La loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire (loi Voynet) du 25 juin 1999, crée les Conseils de développement définis comme des instances de débats et de propositions représentatives de la société civile. Elle sera complétée par la loi NOTRe du 7 août 2015 et la Loi Engagement et proximité du 27 décembre 2019. Les conseils de développement sont des instances de démocratie participative au niveau des intercommunalités, constituées de membres bénévoles issus de la société civile. Ces organes de consultation et de concertation font émerger une parole collective sur des questions d’intérêt commun relatives au développement et à l’avenir du territoire.
ZF
Photo : Dominique Voynet et Éric Blachon