Michèle Eschallie, dont la plaque d'immatriculation du véhicule avait été identifiée par les caméras de vidéo-surveillance de la police municipale un soir de décembre 2022, est convoquée à une "audience foraine", réunissant des élus et le procureur de la république, dans les prochaines semaines, pour avoir placardé trois affiches anti-féminicides sur des murs et la devanture d'une boutique désaffectée de cette sous-préfecture.
Manifestation de soutien à Roanne
Jeudi soir, les manifestants ont exigé "l'arrêt des poursuites" et l'abandon de la somme de 1 070 euros réclamée par la municipalité pour l'intervention de ses agents du service propreté. L'intéressée, convoquée une première fois par la municipalité à qui elle a refusé de dévoiler l'identité des autres membres du collectif qui l'accompagnaient lors de la soirée de collage, estime "infondée et inappropriée" la réponse de la collectivité.
Avec AFP