"Alors que la souveraineté alimentaire est régulièrement affichée comme priorité gouvernementale, il est urgent de passer du discours aux actes", écrit la FNSEA dans un communiqué. Or, "Les agriculteurs se retrouvent aujourd'hui en butte à des contraintes réglementaires de tous ordres qui freinent les projets innovants dans les territoires (irrigation, bâtiments d'élevages…). Ils sont aujourd'hui confrontés à des impasses de solutions face à des menaces sanitaires sur les cultures ou face à la prédation", explique le syndicat agricole. "Sans compter les tentatives des distributeurs de brader nos produits et le recours massif à l'importation de produits moins disant, issus, ou non, d'accords de libres échanges inéquitables et pénalisants. Il s'ensuit une décapitalisation et une délocalisation de nos productions", poursuit la FNSEA. "Le coup de grâce est porté par la décision de la Cour de Justice Européenne de revenir sur la dérogation d'utilisation de produits de protection de la betterave sucrière, sans recours à une possible dérogation en raison de la loi Pompili de 2016, contrairement à d'autres pays européens", termine le syndicat majoritaire agricole.
Les agriculteurs de la Loire manifesteront entre le stade Geoffroy Guichard et le quartier de Châteaucreux ce lundi 20 février à partir de 11 heures.
ZF
Photo : archive TL7