Ce courrier signé par le président du Département de la Loire Georges Ziegler, le sénateur Hervé Reynaud, et les députés Sylvie Bonnet et Antoine Vermorel-Marquez soulignent que les charges imposées par l'État augmentent tandis que leur autonomie fiscale diminue. Un exemple marquant : les dépenses liées au RSA dans la Loire ont explosé, passant de 70 millions d’euros en 2013 à 109 millions en 2023, alors que la compensation de l’État stagne à 49 millions. Les élus de la Loire réclament "un véritable changement de pratiques de la part de l’État" pour "que le mot confiance redevienne la clef de ces relations apaisées et constructives" entre les collectivités et l'Etat.
Des augmentations imprévues en 2024
Réunis à l'Hôtel du département, lundi 14 octobre, les conseillers départementaux ont examiné et voté une quinzaine de dossiers à l'ordre du jour. Les élus présents devaient voter quelques ajustements au budget 2024 compte tenu de l'augmentation imprévue des dépenses (+ 9 millions d'euros). En cause, notamment ? La revalorisation du Revenu de solidarité active (RSA), décidée au 1er avril par le Gouvernement, mais aussi l'augmentation du nombre d'élèves en situation de handicap transportés par le Département (+8%). Les élus ont ainsi convenu d'économiser 720 000 € sur les dépenses de voirie, 470 000 € sur les aménagements cyclables, 28 000 € sur l'éducation, 1,60 million d'euros sur les solidarités territoriales... Par ailleurs, on a appris ce lundi que les travaux de rénovation du collègue Claude Fauriel à Saint-Etienne étaient reportés pour des raisons budgétaires. Enfin, concernant le budget 2025, le Premier ministre Michel Barnier a demandé un effort aux collectivités. Le Département de la Loire serait impacté de 16,8 millions d'euros.
ZF