La consommation de ces eaux n'est pas interdite mais l'ARS a, pour la 1ère fois, demandé des mesures correctives à la cinquantaine de communes concernées, situées pour la plupart dans la vallée de la chimie au sud de Lyon. Sous peine d'être mises en demeure, ces collectivités ont dû présenter au plus vite "les mesures de leur choix pour revenir sous le seuil" de 100 nanogrammes par litre, et auront 3 ans pour les mettre en place, a expliqué à la presse Aymeric Bogey, directeur de la santé publique de l'agence. La "limite de qualité, même si elle est dépassée, ne veut pas dire qu'il y a un risque immédiat pour la population", a tenu à souligner M. Bogey: "en l'état des connaissances actuelles, on ne sait pas à partir de quel niveau de PFAS il y a un risque avéré", mais "on ne peut pas attendre" pour agir.
Des analyses supplémentaires dans le Pilat rhodanien
L’Ardèche, le Rhône et la Drôme sont les département les plus touchés. La Loire est pour l'heure épargnée. Seuls 2 captages de Saint-Pierre-de-Bœuf sont encore à confirmer après un dernier relevé qui indiquait des seuils supérieurs au seuil de référence européen. De nouvelles analyses sont programmées.
ZF