L’endométriose est une maladie chronique souvent caractérisée par des douleurs pelviennes intenses, des règles douloureuses et des douleurs pendant les rapports sexuels. Le délai moyen pour établir un diagnostic fiable est actuellement de 8 à 10 ans. C’est dans ce contexte que l’entreprise française ZIWIG a développé Endotest®, un test salivaire innovant basé sur le séquençage des micro-ARN salivaires. Ce dispositif affiche des performances impressionnantes avec une sensibilité de 96 % et une spécificité de 95 %. Bien que la Haute Autorité de Santé (HAS) ait reconnu son potentiel, elle recommande des études complémentaires pour confirmer son utilité clinique. C’est dans cette optique qu’une étude multicentrique nationale, impliquant 80 centres en France, a été lancée, avec la participation active du CHU de Saint-Étienne.
Une étude en conditions réelles au CHU de Saint-Étienne
Le CHU de Saint-Étienne cible les patientes âgées de 18 à 43 ans, consultant pour une suspicion d’endométriose sans signes évidents à l’imagerie, malgré des symptômes évocateurs. Le protocole est simple : il suffit de frotter l’intérieur des joues et la langue avec un écouvillon après s'être abstenue de manger, boire, fumer ou appliquer du rouge à lèvres dans les 30 minutes précédant le prélèvement. L’échantillon est ensuite envoyé pour analyse, et les résultats sont communiqués par courrier. L’objectif de l’étude est de mesurer l’impact de cet outil de diagnostic sur la prise en charge des patientes, pour leur offrir un diagnostic plus précoce et ainsi améliorer leur qualité de vie.
ZF