Le nouveau traitement Inspire (photo) permet de traiter le syndrome d’apnée du sommeil via un neurostimulateur implanté au niveau du nerf hypoglosse, nerf qui mobilise les muscles de la langue. Le neurostimulateur est relié à une sonde placée au niveau de la cage thoracique comme un pacemaker. Ainsi en cas de pause respiratoire pendant le sommeil, un influx électrique est envoyé, propulsant la langue en avant et permettant à l’air d’entrer dans les voies respiratoires. La stimulation fonctionne de manière synchronisée avec la respiration naturelle du patient. Au quotidien, c’est une solution discrète et efficace pour le patient. Il utilise une simple télécommande le soir au coucher pour activer la stimulation.
Des conditions préalables
Cette technique permet de proposer une solution aux patients qui ne tolèrent pas les deux solutions courantes : la pression positive continue (PPC) et l'orthèse d'avancée mandibulatoire. Pour cela le patient doit présenter un IMC inférieur à 32. Un examen endoscopique sous anesthésie générale est effectué au préalable.
Le CHU de Saint-Etienne pionnier en France
Le CHU stéphanois est l’un des premiers établissements accrédités sur les 6 centres en France formés à cette nouvelle technique. Grâce à la collaboration étroite entre le centre du sommeil, les services d’anesthésie et ORL (Dr Yann Lelonge et Dr Ludovic Word), les patients éligibles peuvent bénéficier de ce nouveau traitement désormais remboursé en France. L’implantation d’un neurostimulateur est déjà pratiquée aux États-Unis depuis 10 ans et dans certains pays européens depuis quelques années.
ZF