"Depuis le 19 janvier dernier, Gaël Perdriau est non seulement mis en examen pour “chantage”, mais également pour “association de malfaiteurs en vue de commettre un chantage” et “détournements de fonds publics” ", rappellent les élus de l'opposition à Gabriel Attal. "Les répercussions de cette affaire, sur le plan de l'image de la ville, mais aussi sur le fonctionnement même de la collectivité, sont immenses [...] nous vous demandons solennellement, Monsieur Le Premier Ministre, de bien vouloir initier cette procédure, en demandant à entendre Monsieur Perdriau sur ces faits, afin de pouvoir décider si les faits incriminés sont de nature à le priver de l'autorité morale nécessaire à l'exercice de ses missions", demandent les élus des groupes Le temps de l’écologie, Saint-Etienne demain et Communiste.
Il y a quelques mois, un courrier en ce sens avait déjà été envoyée à l’ex-Première ministre Elisabeth Borne, sans réponse de sa part.
Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) dispose, en son article L.2122-16 que "Le maire et les adjoints, après avoir été entendus ou invités à fournir des explications écrites sur les faits qui leur sont reprochés, peuvent être suspendus par arrêté ministériel motivé pour une durée qui n'excède pas un mois. Ils ne peuvent être révoqués que par décret motivé pris en conseil des ministres".
ZF
Photo : Hôtel de Ville de Saint-Etienne