"Une étape supplémentaire majeure vient donc d’être franchie dans ce feuilleton médiatico-judiciaire dans lequel notre ville est engluée depuis des mois", écrit le groupe d'opposition "Saint-Etienne Demain"présidé par Pierrick Courbon. "Il ne s'agit donc désormais plus de simples « révélations sensationnelles d'une certaine presse », ni de « pilonnage médiatique », comme le déclamait encore très récemment M. Perdriau : la justice a au contraire estimé que les éléments recueillis lors d’une longue phase d'investigation justifiaient aujourd’hui la mise en examen de l'édile et des autres mis en cause..." Et de conclure : "Notre Ville ne peut pas garder à sa tête, pendant des mois, voire des années, un Maire mis en examen, comme si de rien n'était. Pour l'honneur de Saint-Étienne, M. Perdriau doit démissionner. S'il continuait à refuser de le faire, les élu.e.s de ce qu'il reste de la majorité municipale doivent prendre leurs responsabilités pour l'y contraindre, au risque de creuser un peu plus le fossé entre les élus et la communauté stéphanoise".
Lionel Boucher demande la tenue d'un conseil municipal extraordinaire
L'adjoint Lionel Boucher, proche de Gilles Artigues, écrit ce vendredi : "Il y a une victime et quatre bourreaux. Gilles Artigues voit reconnues ses souffrances et ses humiliations, durant toutes ces années. Le droit reconnaît la présomption d'innocence, mais les magistrats considèrent qu'il y a des indices graves et concordants pour prononcer ces quatre mises en examen à l'issue d'une instruction de sept mois". Il demande au 1er adjoint Jean-Pierre Berger qu'un conseil municipal extraordinaire soit organisé au plus vite afin de sortir de cette crise. "Les Stéphanois sont fatigués de voir notre ville salie par ce système mafieux. Ils sont désireux, comme nous, que se tourne cette triste page de notre histoire", conclut-il.