Dans son dernier rapport, la cour des comptes épingle la ville de Saint-Étienne et Saint-Étienne Métropole. Notamment sur :
- Les 8,6 millions d’euros alloués à la communication de la Ville en 2022,
- Les sondages à « connotation électorale » qui s’élèveraient autour de 80 000 euros par an,
- La maison de la métropole à Paris, d’un loyer annuel de 60 000 euros, qui serait peu rentable selon les magistrats de la Cour des Comptes.
- Et 285 000 euros de la Métropole et de la Ville pour la distribution de places pour les matchs de l’ASSE sans critère, ni visibilité sur ceux qui en bénéficient. Des remarques qui n’inquiètent pas le maire de Saint-Étienne et président en retrait de Saint-Étienne Métropole. « Je dirais que sur le sujet de la communication, la Chambre régionale des coûts d'abord, reconnaît que c'est un domaine qu'elle connaît mal, qu'elle appréhende mal. Et si elle en avait besoin, je peux le lui confirmer parce que il y a beaucoup de procès d'intention dans ce rapport. » Lance t'il.
L'opposition souhaite saisir la justice
Le groupe d'opposition Saint-Étienne Demain se dit loin d'être surpris par les recommandations du rapport. « Tous ces éléments bout à bout arrivent à une double conclusion. La première, c'est la légèreté avec laquelle Monsieur Perdriau et son clan utilisent l’argent du contribuable. Et l'argent des Stéphanois au service de l'intérêt d'un seul homme, celui de Monsieur Perdriau. » explique Pierrick Courbon, membre du parti Saint-Étienne Demain. Le groupe a décidé de saisir le procureur dans le but de réaliser une enquête sur les différentes dépenses qu'ils estiment "frivoles" contenues de la situation financière de la ville.
Marie-Lys Pariot