Dans ce nouvel article de Médiapart, toujours signé par le journaliste Antton Rouget, on apprend que "les trois juges d’instruction qui ont mis en examen le maire de Saint-Étienne pour chantage sur son adjoint ont prévu un cautionnement de 60 000 euros dans le cadre de son contrôle judiciaire." Ce mardi, Gaël Perdriau doit verser une première tranche, pour éviter la prison, soit 20 000 euros. Les 40 000 euros restant doivent être versés avant le 30 décembre.
50 000€ de réparation des dommages causés aux victimes
Pour rappel, le maire de Saint-Etienne a été mis en examen en avril dernier pour "chantage" après un piège tendu à son ex premier adjoint, Gilles Artigues. Selon Médiapart, le montant de la caution a été fixé par rapport aux ressources de Gaël Perdriau et à la gravité des charges. "Sur les 60 000 euros requis, 10 000 euros doivent permettre de garantir la représentation du maire aux futurs actes de la procédure, jusqu’à un éventuel procès. Les 50 000 euros restants sont ponctionnés en vue de la réparation des dommages causés aux deux victimes de l’affaire, Gilles Artigues et l’escort", écrit le journaliste de Médiapart.
Entre 5 000€ et 80 000€ pour les autres protagonistes
Si Gaël Perdriau échappe à une condamnation dans cette affaire qui a éclaté fin août, "l’argent lui sera restitué." Mais peu de chance que l'issue soit connue avant fin 2023. Un cautionnement a également été prévu pour les trois autres protagonistes de l'affaire : Pierre Gauttieri et Samy Kéfi-Jérôme (80 000€) et Gilles Roassary-Lenglet (5 000€).