Le 7 octobre dernier, le juge d'instruction lyonnais Nicolas Chareyre a rendu un avis de "fin d'information", marquant ainsi la conclusion des investigations sur cette affaire de chantage à la vidéo intime. Ce dossier, révélé par Médiapart fin août 2022, concerne une vidéo tournée en janvier 2015 dans une chambre d'hôtel à Paris, montrant Gilles Artigues, ancien premier adjoint au maire de Saint-Étienne, dans une situation compromettante avec un escort-boy. La vidéo, à l'origine de plusieurs manœuvres de chantage, aurait été utilisée pour influencer Artigues.
Des répercussions en cascade pour la municipalité
L’affaire ne se limite pas à la seule personne de Gaël Perdriau. Sept autres individus sont également mis en examen. Parmi eux figurent Pierre Gauttieri, ancien directeur de cabinet du maire, Samy Kefi-Jérôme, ex-adjoint à l’éducation, ainsi que Gilles Rossary-Lenglet, ancien compagnon de Kefi-Jérôme, qui a révélé l’affaire en 2022. Ces hommes sont soupçonnés d’avoir orchestré ou participé à ce chantage, tandis que deux autres couples à la tête d'associations stéphanoises auraient facilité les transactions financières, notamment en versant 40 000 euros pour financer la sextape via des subventions municipales destinées à des prestations fictives.
Avec AFP