La demande d'extradition avait été déposée auprès de la juridiction lyonnaise fin février, après l'interpellation de cet homme de 63 ans qui tenait une pizzeria à Saint-Etienne.
Imbroglio juridique
Le 16 février, la cour d'appel de Lyon avait refusé la remise en liberté de l'homme qualifié de "dangereux" par Interpol et condamné dans son pays pour des meurtres commis en 1991. Le même jour, la justice française avait aussi refusé son extradition, en invoquant un "obstacle juridique" à sa remise à l'Italie : Edgardo Greco, actuellement écroué dans une prison de la région "aurait dû être interpellé sur la base d'une demande d'extradition de la part des autorités italiennes et pas dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen", selon la cour d'appel. Car les faits qui sont lui sont reprochés remontent à 1991, avant l'entrée en vigueur du traité de Maastricht créant l'Union européenne, le 1er novembre 1993.
ZF
Avec AFP