Bien connu du grand public grâce à son passage dans "Top Chef" sur M6, le chef étoilé Thierry Marx était à Saint-Etienne lundi soir. A la brasserie "Geoffroy Guichard", il a participé à l'assemblée générale de l'Umih 42 (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), répondant à l'invitation de son président, le restaurateur Alexandre Cipriani.
Du local et du fait maison
La star des fourneaux, également président national de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, dénonce l'industrialisation des périphéries des grandes villes, comme Saint-Etienne : "C'est vrai qu'aujourd'hui je défends le fait maison, parce que je vois une industrialisation de notre alimentation et notre gastronomie, explique Thierry Marx au micro de TL7. Il faut défendre ceux qui font, qui valorise le patrimoine culinaire français, il faut les mettre en avant et il faut les protéger parce que sinon, dans quelques années, on aura une une industrialisation totale de nos métiers." Pour le chef étoilé, il faut aussi "décarboner" les cuisines, en voyageant un peu moins dans les assiettes...
Badoit, l'eau pétillante de référence
Thierry Marx défend la cuisine de bistrot, la cuisine "de l'humain", dans laquelle tout le monde se retrouve. "Bien manger c'est quoi ? C'est agréable à manger et agréable à payer !" D'autant plus si au centre de la table trône une bouteille d'eau pétillante locale... Le chef cuisinier aime se rendre à Saint-Galmier, siège de l'entreprise Badoit. "Je déprime à chaque fois qu'un restaurateur Français me propose une eau soit disant italienne, soit disant gazeuse, mais qui n'est pas une eau gazeuse naturelle et qui n'a aucune valeur nutritionnelle, alors que l'eau Badoit, a une valeur nutritionnelle."
Alice Canivet