Jean-Paul Bissardon, déjà connu dans la fabrication de jus de fruit dans une autre vie professionnelle, est tombé amoureux de ce lieu où vit à peine une centaine d’âmes. Trois ans après l’arrêt du forage, Jean-Louis Bissardon investit 2 millions d’euros au total. De l’argent qui sert à remettre à neuf l’usine. En janvier 2023, la commercialisation de l’eau de Montarcher a été autorisée et un outil de production flambant neuf, aux normes et automatisé a été installé.
S’imposer sur le marché local
Désormais, place à la diffusion et à la commercialisation des bouteilles d’eau. On les retrouve sur les tables des cafés et de restaurants étoilés dans la Loire, en Haute-Loire et à Paris ainsi que dans des hôtels. On peut également les acheter auprès de boutiques bios ou d'épiceries en circuit-court.
Une eau très pure
Puisée à 1 100 m d'altitude, l'eau de Montarcher est faiblement minéralisée et pauvre en sodium. C’est sous terre entre 40 et 60 mètres de profondeur, dans des roches de granit, que l’eau est récupérée grâce à des tuyaux totalement stériles, filtrée puis contrôlée. Par ailleurs, des tests sont en cours pour permettre de valider l’eau de Montarcher comme une eau destinée à la consommation des bébés.
Une gestion de l'eau maîtrisée
Les forages appartiennent à la ville de Montarcher, autorisant ainsi son prélèvement. "L’arrêté préfectoral autorise un prélèvement limité, qui représente 30% de la ressource. Et sur ces 30%, on exploite 15 ou 20% de cette ressource", explique Jean-Paul Bissardon.
Source : Maestria n°27