"Évidemment, nous comprenons l'émotion de ce père de famille: comment agirions-nous à la place de cette personne, il est difficile de le dire", a répondu Olivier Véran lors d'un compte-rendu du Conseil des ministres. "Ce que je peux vous dire comme porte-parole du gouvernement, c'est ma conviction profonde que l'État de droit doit primer et que nous ne souhaitons pas rentrer dans ce modèle de société où les gens se feraient justice eux-mêmes", a-t-il précisé.
Le père de la fillette, aidé de 3 voisins et amis qui avaient mis en place une surveillance après l'agression la nuit précédente, l'avait interpellé dans la nuit de vendredi à samedi. Depuis, ce mineur isolé de 16 ans a été mise en examen et placé en détention provisoire dimanche soir, avec 10 jours d’ITT. Ces 4 agresseurs présumés sont convoqués ce jeudi au commissariat de Roanne pour s'expliquer.