Marion Chambon découvre sa passion pour la botanique en première année d'étude de santé. Elle emprunte alors la voie des études de pharmacie et décide de s’intéresser plus particulièrement aux plantes médicinales. Son objectif : en apprendre davantage sur leurs usages traditionnels, leurs propriétés biologiques ainsi que sur les molécules qui les composent. Actuellement, elle termine son parcours universitaire avec un doctorat en chimie à Tahiti, à l’université de la Polynésie française, où elle étudie les plantes polynésiennes pour une valorisation pharmaceutique et cosmétique.
"Ma thèse porte sur cinq plantes polynésiennes très utilisées traditionnellement pour les soins de la peau : Calophyllum inophyllum (feuilles, amandes), Gardenia taitensis (fleurs), Curcuma longa (rhizomes), Cordia subcordata (feuilles) et Ficus prolixa (racines aériennes). J’évalue leurs propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, cicatrisantes et anti-cancéreuses. À court terme, mes travaux permettront de renseigner les activités biologiques et les molécules qui composent ces différentes plantes polynésiennes. Sur le long terme, des produits cosmétiques et pharmaceutiques pourraient être développés et ainsi avoir un impact sur la croissance économique de la Polynésie française, c’est-à-dire, concrètement, engendrer la création de structures agricoles et de productions", Marion Chambon.
ZF