« Le RN est contre nous et ne veut pas qu’on existe, donc oui les deux combats sont liés. ». Comme Juliane, ils étaient 4000 à manifester lors de la marche des fiertés. En effet, à 15h la mobilisation contre l’extreme droite a rejoint le cortège défendant les discriminations de genre, place Chavanelle. Cette manifestation unifiée a permis de réunir près du double de personnes par rapport à l’an dernier.
« La pride, ça n’a jamais été une fête, elle part des émeutes de Stonewall, dans les années 68 à cause des violences policières et violences d’état. De base c’est une émeute, qui s’est transformée en fête. Aujourd’hui on rappelle les vrais valeurs. »
Edouard Pruenster, président Fiertés Loire
2000 manifestants contre l’extreme droite.
Ce n’était pas une manifestation de parti politique. C’était surtout un appel de l’intersyndicale pour manifester de la bourse du travail jusqu’à la place Chavanelle. Il y avait surtout des chants contre l’extrême droite, puis au second plan, presque exclusivement sur les pancartes, la promotion du front populaire.
« L’intérêt de cette manifestation, c’est de montrer aux gens, qui sont convaincus par l’union des gauches et par l’anti-fascisme, qu’ils ne sont pas seuls »
Sacha Gascuel, Secrétaire générale de la JC Loire
Quelques violences isolées.
À l’arrivée place Chavanelle, une personne a été interpellée, possédant une matraque et des gants coqués pour : « protéger l’église de la gauche ». Dans la marche des fiertés, des manifestants, ont été aspergés de gaz lacrymogène, de manière aléatoire, par un passant. Il a pu s’enfuir.
T.RIVIERE