Avec Metaviu, tout se passe via un smartphone. "L'idée, c'est de filmer une situation de travail, incluant l'environnement, les machines et l'homme en action. L'intelligence artificielle analyse ensuite les mouvements et les postures de l'utilisateur", explique Nabil Bentaleb, fondateur de Metaviu. Ces données biomécaniques permettent de tirer des conclusions et de proposer des recommandations adaptées pour améliorer les conditions de travail.
Vers un dispositif médical numérique
Metaviu ne se contente pas de fournir des données. "Nous voulons devenir un dispositif médical numérique. Aujourd'hui, nos données sont générées selon des standards internationaux. Être reconnu officiellement renforcerait notre crédibilité, en France et à l’international", souligne Nabil Bentaleb. La sélection au CES a été une surprise : "C'est la région qui m'a contacté un jeudi matin. Je ne savais même pas que nous avions été retenus !" ajoute-t-il.
Un impact bien au-delà des données
Le CES sera l’occasion de présenter une approche qui va plus loin que l’évaluation. "Metaviu ne se limite pas à dire qu’un employé a un problème à l’épaule. Nous expliquons pourquoi, et surtout, nous proposons des solutions concrètes. C’est cette capacité à analyser, recommander et conclure qui nous distingue des autres", affirme le fondateur.
T.RIVIERE