Avec 6 étudiants sur 10 qui ne pratiquent aucune activité physique, l’IAE, en partenariat avec le SUAPS (Service universitaire des activités physiques et sportives) et le LIBM (Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité), expérimente depuis quelques semaines les pauses actives. Objectif : rompre avec la sédentarité en introduisant, au sein des cours, trois minutes de mouvements simples pour rebooster l’énergie, améliorer la concentration et réduire le stress.
Ce travail collectif, mené en lien avec les enseignants, vise à intégrer progressivement ces pauses dans le quotidien universitaire, puis à les diffuser plus largement : dans d’autres écoles, dans les entreprises, et plus globalement dans tous les environnements de travail.
Les étudiants du master Management des organisations sanitaires et sociales (MOS), en formation à l’IAE et à l’IFCS, sont les premiers à tester ce protocole. Ils sont aussi encouragés à se projeter dans leur futur rôle de managers, responsables à leur tour de faire de la pause active un réflexe dans leurs équipes.
Le projet, en cours d’évaluation, crée aussi du lien entre enseignants et étudiants. Il invite chacun à réfléchir à ses habitudes de vie, à prendre conscience de sa sédentarité et à adopter des gestes simples pour préserver sa santé. Un déploiement à plus grande échelle est envisagé dès septembre.
L.Valla







