Même si la campagne de reconnaissance ne s'achève que fin octobre, le Comité a identifié des zones pour lesquelles les pertes constatées les rendent d'ores et déjà éligibles aux calamités agricoles, a indiqué le ministère de l'Agriculture dans un communiqué. Ces zones identifiées dans et autour du Massif Central, recouvrent 11 départements : l'Ardèche, l'Aveyron, le Cantal, la Drôme, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère, le Puy-de-Dôme, le Rhône et le Tarn. Elles pourront "faire l'objet d'une reconnaissance initiale sur la base d'un taux de perte provisoire".
Des indemnisations accélérées
Des versements d'acompte seront "initiés début novembre pour ces zones priorisées, au fur et à mesure de l'instruction des dossiers", a indiqué le ministère. "Cette accélération importante du calendrier pour les zones fourragères les plus touchées par la sécheresse permettra un premier apport de trésorerie crucial au bénéfice des éleveurs les plus affectés". Le ministère espère ainsi "éviter une décapitalisation non contrôlée", c'est-à-dire éviter que des éleveurs ne vendent en masse leur cheptel qu'ils n'arrivent plus à nourrir, par manque d'herbe récoltée durant l'été ou faute de capitaux pour leur acheter de l'aliment. Une nouvelle réunion du CNGRA est prévue pour décembre, pour "déterminer les taux définitifs pour les départements les plus touchés" par la sécheresse.