L’épisode de sécheresse particulièrement aigu de l’été 2022 a donné lieu à la prise de conscience de la fragilité de la ressource en eau. Celle-ci suscite de vives inquiétudes ces derniers mois en l’absence de pluviométrie sur le territoire national. Si le département de la Loire n’est pas considéré comme un territoire en déficit chronique d’eau, la situation actuelle de la ressource en eau potable appelle une vigilance particulière : les derniers chiffres au 10 mars 2023 font état pour les 8 barrages relevant de la compétence de
Saint-Étienne Métropole (SEM) d’un taux moyen de remplissage de 48,8 % très loin des 100 % attendus en période hivernale. "Les toutes dernières précipitations ont amélioré la situation qui reste cependant très fragile d’autant qu’elles bénéficient moins, à l’approche du printemps, aux nappes et aux cours d’eau mais davantage à la végétation qui l’absorbe pour son développement", expliquent les services de l'Etat.
Un appel à la sobriété
Du fait du changement climatique, ces remplissages tardifs voire incomplets sont amenés à devenir plus fréquents. "Cette situation nécessite donc une étroite surveillance et une vigilance quant à la gestion de cette ressource. Il est donc fait appel à la responsabilité de chacun de veiller d’ores et déjà à une consommation maîtrisée de l’eau", souligne la préfecture de la Loire.
Photo : Alexandre Rochatte, le préfet de la Loire, était au barrage de Couzon ce lundi 20 mars dans le cadre de la journée mondiale de l’eau