Contrairement à jeudi soir où le rassemblement improvisé s'est vu entaché par les feux de poubelles, les tags et les vitrines cassées, ce samedi, la mobilisation intersyndicale s'est déroulée dans le calme. Les revendications sont identiques, la colère intacte. L'usage de 49.3 par le gouvernement pour faire adopter la réforme des retraites ne passe pas. Dans le cortège, on dénonce un "déni total de démocratie".
Les milliers de manifestants sont partis de la Bourse du Travail à Saint-Etienne, pour rejoindre la place Jean-Jaurès, et effectuer de nouvelles prises de paroles.
Quentin Bataillon a rencontré la CGT
Le syndicat attendait depuis des semaines de pouvoir dialoguer avec le député de la majorité présidentielle. C'est désormais chose faite. Ce matin, en amont d'une conférence avec des associations du côté de Saint-Priest-en-Jarez, le député ligérien est arrivé en avance. Au centre de ce court échange d'une vingtaine de minutes, la réforme des retraites, le 49.3, la permanence du député taguée et la prochaine motion de censure. "Nous avons chacun nos positions. Je suis ici pour pouvoir dialoguer avec vous. Mais ce dialogue ne pourra continuer si des violences comme celles exercées sur ma permanence se répètent", affirme le député.
Vers une grève des surveillances du baccalauréat dès ce lundi ?
La prochaine manifestation aura lieu dans la Loire jeudi prochain, à Saint-Etienne et Roanne. Entre temps, les syndicats appellent à la grève des surveillances des épreuves du bac dès ce lundi. "Ce sera en l'âme et conscience de chaque enseignant, puisque nous savons que ça peut pénaliser leurs élèves. Mais ce qu'il se passe est suffisamment grave pour que la question se pose", détaille Claire Rollet, secrétaire départementale du SNES-FSU de la Loire.
Nathan VACHER