L'alerte orange avait été annoncée dès ce jeudi, à la mi-journée. L'essentiel des flocons sont tombés hier soir, et ce matin, vous avez trouvé certaines routes avec du verglas, ou pire, de la neige. On vous explique pourquoi.
Une amplitude de travail de 4h du matin, à 21h
David est mobilisé depuis 4h du matin. Et il vient renforcer l'équipage du centre technique du Col de la République, alors qu'il appartient à celui de Saint-Étienne, pour aider à déneiger les 400km de routes dans le Pilat. Après un rapide pour prendre les dernières consignes, il faut déjà y retourner. Il rempli alors sa déneigeuse de 6 tonnes de sel, et deux techniques qui s’offrent aux agents : utiliser la lame en caoutchouc si les sols ne sont pas gelés ; ou celle en ferraille, plus efficace quand le mercure bascule dans le négatif.
Et avec -6°C au thermomètre, ressenti -10, le travail de déneigement s’annonce ardu. Ce n’est alors pas du sel qui est projeté, mais de la saumure, un mélange d’eau et de sel dilué à 21%, afin de dissoudre la glace plus efficacement. Mais même avec tous ces efforts, les résultats peuvent paraître vains par moment. Une vraie frustration pour des agents habitués à recevoir les quolibets des automobilistes mécontents, et qui sont pourtant mobilisés jusqu'à 21h.
La circulation aide aussi beaucoup
Car en plus du passage des machines, les voitures contribuent aussi au déneigement des routes. Plus il y a de passage, et plus l'action du sel ou de la saumure est efficace. Ce qui explique donc en partie, que les routes moins fréquentées, et exposées au nord, restent beaucoup plus enneigées.
Dans le Pilat, ce sont 9 équipages de deux agents qui étaient mobilisés, ce vendredi matin, pour les 400km de routes à entretenir. Le reportage complet est à retrouver ci-dessous.
A. Verpillon