Philippe Rival mène une double vie. Pompier volontaire depuis 17 ans, il est aussi inspecteur qualité chez Clecim depuis 15 ans. Et la signature de cette convention entre le SDIS et son entreprise va clairement lui faciliter la vie : "Je vais pouvoir me libérer 10 jours par an pour assurer les formations au sein du SDIS".
Un document qui vient donc formaliser son engagement auprès de son employeur. Car même s’il ne lui arrive jamais de quitter son poste pour partir en intervention, cela permet de clarifier les choses. Et le patron de cette entreprise industrielle est plutôt fier de valoriser l’engagement citoyen : "Cela participe à l'engagement citoyen des entreprises. Et signer une convention parmi 220 salariés, c'est tout à fait acceptable. On ne pourrait pas en signer des dizaines, mais une, deux, ou trois, c'est gérable", affirme le directeur général de Clécim, Thomas Comte.
300 conventions déjà signées dans la Loire
Et des conventions comme celle-ci, il en existe environ 300 dans la Loire, pour 500 des 2 300 pompiers volontaires de notre département. Mais il en faudrait encore d’autres, car 50% des interventions se passent en journée, quand les volontaires sont au travail : "Je suis à la tête d'une entreprise qui compte 3 000 personnes, dont 80% assurent cette mission car ils le veulent bien. Mon objectif est donc de trouver des disponibilités supplémentaires en journée. Cela peut passer notamment par un effectif plus léger dans les camions notamment".
Et ce matin, l’entreprise Clecim a fait d’une pierre deux coups, en organisant une formation de gestes aux premiers secours. L’occasion pour Philippe Rival de motiver d’autres collègues, à rejoindre le corps des sapeurs-pompiers de la Loire.
Anthony Verpillon