"On reçoit habituellement entre 900 et 1 000 appels par jour. Là, on atteint des pics de 1 500 appels. C’est une grosse épidémie de grippe, mais ce qui est inhabituel, c’est sa durée : elle a commencé pendant les vacances de Noël et se poursuit encore", explique Nicolas Desseigne, chef de service du SAMU 42. Contrairement aux années précédentes marquées par la bronchiolite ou le COVID, cette année, aucune déprogrammation d'opérations n'a été nécessaire.
25 lits supplémentaires créés
Le plan blanc vise à renforcer la capacité d’accueil du CHU. "Nous avons pu créer jusqu’à 25 lits supplémentaires grâce à des renforts de personnel mobilisés dans les urgences et les services de médecine", détaille Michaël Battesti, directeur général adjoint du CHU de Saint-Étienne. Ce dispositif permet de mieux gérer l'afflux de patients sans compromettre les soins.
Appel à la responsabilité des patients
Les professionnels de santé insistent sur l’importance de ne pas surcharger les urgences. "La première démarche est de consulter son médecin traitant. Si ce n’est pas possible, appeler le 15 est une option, mais il ne faut pas se rendre spontanément aux urgences pour un simple virus grippal", rappelle Nicolas Desseigne.
Un rappel à la vaccination
Enfin, il est encore temps de se faire vacciner contre la grippe. Selon la ministre de la Santé, plus de 70 % des cas graves concernent des personnes non vaccinées. Face à cette crise, le respect des gestes barrières reste aussi un moyen de limiter la propagation.
T.RIVIERE