« Je vous rassure, ce qu'ils trouvent dans l'eau n’est pas comestible », plaisante Yoann Couchot tout en jetant des objets qui flottent dans le bassin : cerceaux, balles, flotteurs… L’étudiant organise cette année la deuxième édition de la chasse aux œufs à la piscine Sorbier pour les jeunes de 5 à 12 ans. Un exercice pour son devoir de fin de formation de maître-nageur. L’objectif, selon lui : « Ça permet aux enfants de découvrir et de dédramatiser le milieu aquatique tout en s’amusant lors d’événements comme Pâques. »
Le but du jeu ?
Dans la salle, on peut entendre de la bouche d’un enfant : « Je veux manger du chocolat ! ». Alors, comment ces objets flottants sont-ils transformés en œufs de Pâques ? Quatre groupes sont formés équitablement selon les niveaux de nage. Puis, ils se lancent dans une vraie bataille navale, avec leur panier à linge posé sur leur plateforme en mousse. Le but ? Remplir à la nage leur cagette. À la fin, tout le monde repart avec une récompense, et les deux premiers ont une petite surprise en plus. « On voit qu’une fois dans le jeu, ils ne remarquent plus l’eau, ils sont tous à l’aise », remarque la maire de Sorbier, Marie-Christine Thivant, au bord de la piscine. Elle se félicite de ce projet : « C’est toujours complet, c’est que ça plaît et ça permet de marquer une chasse aux œufs de manière différente et ludique ». Présents derrière les barrières, les parents sont également conquis. Certains ont pu se rendre compte du vrai niveau de leur enfant. « Certains sont venus nous voir pour prendre des cours particuliers », indique un maître-nageur.
Enfin, avec les Jeux olympiques de Paris, Yoann a ajouté un dernier exercice à la version précédente. Les quatre groupes ont pu découvrir les différents sports aquatiques, avec un parcours : water-polo, natation artistique, canoë-kayak…
T.RIVIERE