Des bougies dans les mains, mais aussi sur le sol de la place Hôtel de Ville qui forment un message : "Free Palestine, Gaza". À partir de 18 heures, ils sont environ 200 à se rassembler devant la mairie de Saint-Etienne pour demander l'arrêt des massacres dans la bande de Gaza. "Même si on représente pas grand chose dans la mouvance internationale, c'est important qu'on se mobilise partout pour mettre la pression sur les gouvernements et organismes", explique Romain, jeune militant stéphanois.
Environ 200 personnes se mobilisent pour la cause palestinienne sur la place Hôtel de Ville à Saint-Etienne pic.twitter.com/5lhQZZ3zCy
— TL7 (@tl7loire) October 26, 2023
Des manifestations autorisées, mais "la parole n'est pas encore libre"
Un rassemblement qui s’est vu autorisé par la préfecture. S’il est désormais possible de sortir manifester son soutien à la Palestine, les militants dénoncent une atmosphère répressive qui s’est installé dès les premières interdictions. "On a encore des contraintes fortes sur les possibilités de se rassembler. Il y a une criminalisation qui reste latente de l'expression de la solidarité avec la Palestine", affirme Olivier Lek Lafferrière, militant de l'Union Juive Française pour la Paix et de BDS 42.
Au même moment, un rassemblement chrétien pour la paix
Quelques mètres plus loin, sur la place Jean Jaurès à Saint-Etienne, un collectif d'une cinquantaine de personne est présent. Bougies en main, ce mouvement chrétien chante et prie pour la paix entre les deux peuples, face à cette guerre devenue politique, médiatique et religieuse. "Ce sont des humains avant tout, on ne peut laisser faire sans se mobiliser pour espérer ensemble que tout cela cesse", explique Jacqueline Casteuble, militante chrétienne pour la paix.
Un mouvement chrétien pour la paix s’est rassemblé place Jean Jaurès pour espérer la fin de la guerre en Palestine/Israël pic.twitter.com/ssaVldNVfS
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D'autres rassemblements pro-palestiniens sont attendus les prochains week-ends. Les organisateurs espèrent voir un mouvement populaire se créer, avec la fin de la peur des interdictions de manifestations.
Nathan Vacher