Jeudi, alors que Médiapart n'avait pas encore publié leur deuxième des quatre articles qui résument les auditions des mis en examen dans l'affaire dit "de la sextape", le premier adjoint à la Ville de Saint-Etienne, a répondu à nos question.
"J'appelle ça du harcèlement"
Jean-Pierre Berger nous prévient d'emblée : "Je n'aime pas ce principe de feuilleton anxiogène". Car comme depuis le début de l'affaire, Médiapart a l'art de "saucissoner" chacune des révélations sur l'affaire qui secoue la mairie de Saint-Etienne depuis 8 mois.
Et l'élu de 81 ans d'ajouter espérer "que la Justice ira très vite pour qu'on arrête tout ça, car ce n'est ni agréable pour le maire, ni pour Saint-Etienne".
Mais pour Jean-Pierre Berger, le plus important est que le guet-apens politique fomenté par Gaël Perdriau a été écarté par les enquêteurs. Pour rappel, le maire de Saint-Etienne est mis en examen pour chantage, et témoin assisté pour détournement de fonds publics.
Anthony Verpillon