Peu avant 18 heures, face au 108 de la rue Lucien-Sampaix à Roanne, une dizaine de personnes se rassemble sur le trottoir d'en face. Parmi eux, l'ex-compagne, des amis et des collègues de travail de Philippe Boufferet, 45 ans, retrouvé mort dans sa piscine le 11 avril dernier.
Depuis, impossible de comprendre les circonstances de son décès
Au matin du jour où il a été retrouvé, des collègues de travail sont venus à son domicile, certains ont même soulevé la bâche de la piscine. Mais ils sont formels, il n’y avait pas de corps. Ce n’est que dans l’après-midi, qu’une nouvelle fois, des amis ont fouillé sa maison, et à leur tour soulevé la bâche de la piscine avant de faire la triste découverte. Ce mercredi, le procureur et les enquêteurs ont mené une opération de reconstitution avec l’aide des différents témoins. Une opération réussie. Mais les circonstances de ce drame restent encore floue. "Les témoins nous apportent des version concordantes, mais qui ne permettent pas d'apporter des réponses claires", indique le procureur de Roanne, Abdelkrim Grini.
La piste criminelle loin d'être écartée
Le procureur est formel, la piste criminelle n’est absolument pas écartée pour le moment. Les enquêteurs attendent des résultats d’analyses pour savoir si l’eau retrouvée dans le corps du défunt est bien celle de cette piscine. Cette affaire est pour l’heure très loin d’être terminée.
Nathan Vacher