Le coup de gueule est partagée par une centaine d'associations de l'hébergement d'urgence et la réinsertion, partout en France. Les travailleurs du secteur social en ont assez de l'incertitude budgétaire et des menaces qui pèsent sur leur activité.
Un trou dans le budget d'un million d'€ redouté à Saint-Étienne
Ouvert de 8h30 à 14h, 7j/7 désormais, l’accueil de jour permet de prendre un petit déjeuner, de prendre une douche, ou de faire une lessive gratuitement. Et depuis cet été, le nombre de personnes accueillies a triplé. Avec plusieurs explications possibles, dont la crise économique, celle de l'éne
rgie, la complexification des démarches auprès de l'État. Mais aussi le "désserement de Paris", qui vise à transférer des SDF, ou des précaires, de la Région parisienne vers des "SAS" en région, à l'approche des JO de Paris 2024.
Un trop plein pour les travailleurs du social, qui sont de plus en plus sur le fil du rasoir pour assurer leur missions.
Le rassemblement des associations ligériennes est organisé ce jeudi 12 octobre, sur la place Jean-Jaurès, entre midi et deux, pour dénoncer cette "braderie du social" par les services de l'Etat.