L'arrivée du nouveau chef d'établissement au lycée Etienne Mimard, en septembre dernier, a tout chamboulé. Ce lycée de 1 200 élèves est dans une situation de crise. Le dialogue est rompu entre les parents d'élèves et la direction. Les compétences du nouveau chef d'établissement à pouvoir gérer un lycée de cette taille, sont remises en cause.
Selon les syndicats, il aurait subtilisé et modifié le compte-rendu du conseil d'administration puis l'aurait envoyé à l'inspection sans l'accord de ses collaborateurs.
Il serait même allé jusqu'à faire pression sur les membres du conseil d'administration. Certains dénoncent un harcèlement.
Les parents d'élèves sont inquiets pour l'avenir de leurs enfants. Notamment les élèves de la filière professionnelle, qui seraient mal considérés par la direction. Celle-ci a fait le choix de ne pas les convier aux journées de l'enseignement supérieur, alors que les élèves des filières générale et technologique ont eu une journée banalisée à cet effet.
Parents d'élèves et syndicats ont constitué un dossier de 300 documents et l'ont transmis à un avocat. Il sera ensuite chargé de saisir les tribunaux compétents.
Nous avons tenté de contacter la direction qui nous a renvoyés vers les services départementaux de l'éducation nationale.
[DROIT DE RÉPONSE DE MONSIEUR FRANCIS GERARD
Votre reportage se fait l'écho de diverses attaques portées à l'encontre de Monsieur Francis Gerard, proviseur du lycée Étienne Mimard à Saint-Étienne.
Depuis la diffusion de votre reportage, le recteur de l'académie de Lyon a confirmé aux représentants du personnel et des parents d'élèves que l'organisation mise en place pour assurer la sécurité des élèves du lycée Étienne Mimard, d'une part, et que les conventions de stage utilisées, d'autre part, étaient en tout point conformes aux textes en vigueur et aux instructions ministérielles.
Monsieur Francis Gerard réfute par ailleurs avec la plus grande vigueur les accusations, susceptibles de qualifications pénales, relayées par votre reportage.
Des poursuites en diffamation seront prochainement engagées contre ceux qui les ont proférées.
La façon dont Monsieur Francis Gerard a fixé l'ordre du jour puis présidé le conseil d'administration du 6 février 2024 a, elle aussi, été saluée par le Rectorat.]
LD