Sans surprise, les inégalités entre les femmes et les hommes se manifestent dans tous les champs sociaux : éducatif, professionnel, politique et familial.
36,1 % des familles monoparentales en situation de pauvreté dans la Loire
En 2020, dans le département, 8,5 % des femmes de 25 à 34 ans et 15 % de celles âgées de 35 à 49 ans vivent sans conjoint avec un ou plusieurs de leurs enfants, contre seulement 0,9 % et 3,4 % des hommes. Alors qu’en 2021, 15,8 % de la population dudépartement vit sous le seul de pauvreté (13,3 % pour la région), c’est le cas de 36,1 % des familles monoparentales dont l’adulte référent est une femme.
Des femmes plus diplômées, mais moins présentes sur le marché du travail et moins bien rémunérées
En 2020, dans le département, entre 15 et 24 ans, 27,4 % des femmes sorties du système scolaire sont diplômées du supérieur contre 21,7 % des hommes (31,3 % et 22,9 % au niveau régional). Pour autant, elles sont moins présentes sur le marché du travail avec un taux d’activité de 70,5 % contre 76,3 % pour les hommes, l’écart entre les hommes et les femmes augmentant avec le nombre d’enfants. À temps de travail équivalent, le salaire annuel net moyen des femmes travaillant dans le département atteint 24 263 euros contre 29 153 euros pour les hommes.
Des métiers encore très genrés
De manière générale, dans la Loire, les femmes occupent moins souvent des emplois de cadre (11,7 % contre 17 % pour les hommes). Les métiers les plus souvent occupés par les femmes dans le département sont agents d’entretien (7,7 % des femmes en emploi), aides soignants (6,6 %) et infirmiers, sages femmes (5,8 %), tandis que les hommes sont le plus souvent conducteurs de véhicules (5,6 %), ouvriers qualifiés du second oeuvre bâtiment (4 %), techniciens de maintenance (3,3 %).
La parité pour les élus locaux progresse lentement
La parité progresse avec 44,7 % de femmes dans les conseils municipaux, mais lentement avec seulement 16,5 % de femmes maires dans le département (22,1 % en Auvergne Rhône-Alpes).
ZF