Ici, tout est mis en place pour favoriser l’autonomie des patients : activités physiques, séances de kinésithérapie, exercices du quotidien comme mettre la table. Cécile, hospitalisée depuis près d’un mois, en mesure pleinement l’importance. "Rester chez moi, seule, ce n’était pas possible. Ici, il y a du personnel médical, des aides-soignants, des infirmières. Et par rapport à l’hôpital, on est chouchoutés", confie-t-elle.
Un accompagnement global après l’hospitalisation
Les patients sont pris en charge après une hospitalisation et restent environ un mois, le temps de stabiliser leur état. "Ce sont des patients qui ne peuvent pas rentrer immédiatement à domicile. Nous nous assurons que leur traitement est bien toléré et que les effets secondaires sont maîtrisés. L’objectif est qu’ils retrouvent une autonomie suffisante pour gérer leur quotidien", explique Romain Jugand, chef du service de réadaptation en oncologie.
Si la kinésithérapie est l’un des soins les plus connus, le centre se distingue par une prise en charge plus large, notamment à travers l’activité physique adaptée. "On est toujours dans une logique de rééducation, mais de manière plus ludique", précise Martin Montet, moniteur APA.
Une prise en charge unique, au-delà des soins médicaux
L’ergothérapie joue aussi un rôle clé. "On se concentre sur les gestes du quotidien. L’essentiel n’est pas d’exécuter un mouvement parfaitement, mais de pouvoir s’habiller, se laver ou même s’attacher les cheveux", détaille Mathilde Girard, ergothérapeute. Un accompagnement indispensable, d’autant que l’ergothérapie n’est pas prise en charge en libéral.
Le bien-être des patients est aussi au cœur du projet, avec des séances d’art-thérapie et de socio-esthétique, financées en partie par la Ligue contre le cancer. "Ces soins les aident à traverser leur traitement. La perte des cheveux, par exemple, peut être difficile à gérer. La socio-esthéticienne les accompagne pour trouver une prothèse capillaire et mieux accepter les changements liés à la maladie", souligne Romain Jugand. Pour garantir le confort des patients, le service dispose de 18 lits en chambres individuelles, un cadre propice à une réadaptation en douceur.
T.RIVIERE