Hamza Ojediran, milieu de terrain du RC Lens, en tentant d'intervenir pour jouer un ballon qui venait d'être dégagé par l'équipe stéphanoise, a effectué un geste particulièrement risqué. En sautant pour jouer le ballon, il a envoyé son pied droit, semelle en avant, à une hauteur inconsidérée par rapport à la proximité de la tête d’Ibrahima Wadji. Le contact direct entre la semelle et le visage du joueur adverse a fait chuter ce dernier au sol, mettant en évidence le danger de la situation.
La Direction de l'Arbitrage a estimé que le geste du joueur lensois était clairement non maîtrisé et qu'il mettait en péril l'intégrité physique de l'adversaire. Selon l'analyse de l'instance, un recours à l'assistance vidéo en bord de terrain aurait été nécessaire pour revoir cette situation et exclure le joueur fautif pour cette faute grossière.
Dans un communiqué, la Direction de l'Arbitrage a jugé la décision de l'arbitre comme étant clairement erronée. L'arbitre, après avoir perçu le contact, avait sifflé une faute et adressé un carton jaune au joueur lensois pour comportement antisportif, sans envisager une sanction plus sévère, comme une exclusion.
L'arbitrage vidéo (VAR) a été sollicité pour analyser cette situation, mais, étonnamment, il n'a pas conclu à une "erreur manifeste" de l'arbitre. Cela a permis à l'arbitre central de maintenir sa décision initiale, mais la Direction de l'Arbitrage a exprimé son désaccord, soulignant que la gravité de la faute justifiait une sanction plus sévère, notamment une expulsion.
Pour la Direction de l'Arbitrage, le recours à l’assistance vidéo aurait permis de réévaluer plus précisément la nature du geste et de sanctionner correctement cette action dangereuse. Le fait que l'arbitre n'ait pas pris cette décision en tenant compte de l'impact physique de la faute, ni de l'avis de la VAR, a conduit à une situation regrettable où un geste potentiellement violent est resté sans la sanction qu'il méritait.
AC