Il y a un an, le 26 août dernier, la mairie de Saint-Étienne est plongée dans la tourmente. Le journal d’investigation Médiapart publie un article dénonçant une affaire de chantage qui vise l’ex-premier adjoint au maire, Gilles Artigues.
Une vidéo l’affichant avec un escort-boy, en décembre 2014, aurait été utilisée par l’entourage du maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau. L’enregistrement pris à son insu par un membre de la majorité, Samy Kefi-Jérôme et son ex-conjoint Gilles Rossary-Lenglet aurait eu pour but de « gérer » Gilles Artigues et lui supprimer toute ambition de devenir maire.
Un feuilleton médiatique d'un an
Pendant 12 mois, la vie politique est rythmée de rebondissements liés à cette affaire. Médiapart publie des articles au fur et à mesure, révélant toujours de nouveaux éléments qui incrimineraient Gaël Perdriau mais également Pierre Gauttieri, son directeur de cabinet. Les médias locaux et nationaux s’emparent des éléments et comme dans un véritable feuilleton. Les révélations et les témoignages se succèdent jusqu’à celui de Gilles Artigues, victime du présumé chantage.
Marie-Lys Pariot