Le Comité Olympique néo-zélandais a déposé plainte auprès du Comité international olympique (CIO) après le survol d’une séance d’entraînement au stade Auguste Dury à Saint-Etienne par un drone piloté par un membre de l’équipe canadienne féminine de football.
Un homme interpellé et condamné à Saint-Etienne
L’appareil était piloté par un Canadien, "membre non accrédité de l’équipe de soutien de Canada Soccer" selon le Comité olympique canadien dans un communiqué, qui cherchait à espionner les joueuses néo-zélandaises, depuis les airs, durant leur entrainement. "Nous présentons nos excuses les plus sincères à la Nouvelle-Zélande, à toutes les joueuses concernées et au Comité olympique néo-zélandais", termine le communiqué. L'homme a expliqué aux enquêteurs qu'il était "entraîneur sportif pour des équipes de jeunes joueurs de football au Canada et qu'il était en France dans le cadre d’autres fonctions d’analyste sportif indépendant, travaillant pour la fédération canadienne de football au profit de l’équipe féminine de ce pays, et faisant en tant que tel, partie de la délégation canadienne". Au terme de sa garde à vue de 48 heures, cet individu de 43 ans a été déféré ce mercredi après-midi devant le parquet de Saint-Etienne, pour "survol de drone dans un espace interdit", indique le procureur de la République de Saint-Etienne. David Charmatz ajoute que l'homme a été jugé dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Le droniste écope d'une peine de "huit mois de prison avec sursis assortie de la confiscation de l'ensemble des scellés".
- Le Canada et la Nouvelle-Zélande doivent s’affronter à Geoffroy Guichard, ce jeudi 25 juillet (17h), lors du 1er match du tournoi olympique féminin des JO 2024.
ZF