« C’était terrifiant de voir toute cette eau sans savoir si nous allions retrouver notre maison », se remémore Élise, habitante de Pélussin. Les intempéries n’ont pas laissé de grosses traces matérielles chez elle, mais les effets sont surtout psychologiques : « de la fatigue, du stress, de la paperasse avec les assurances ». La mercière habite juste à côté de la rivière du Régrillon, en contrebas de la mairie. Par chance, elle a pu retrouver sa maison le lendemain des violents orages de jeudi dernier.
Face à ces traumatismes, la préfecture a mis en place des cellules psychologiques à Pélussin pour le Pilat et à Rive-de-Gier pour la vallée. Elles sont ouvertes ce mercredi de 9h30 à 17h (à Pélussin, avec une pause entre 12h et 13h30).
- Rive de Gier : Centre Communal d'Action Sociale
- Pélussin : Hôtel de Ville
Élise réfléchit à y aller, mais elle pense surtout aux enfants : « Le mien a 11 ans, il a eu peur, impressionné par la montée de l’eau, la maison… » Ces cellules sont destinées « exclusivement aux personnes ayant été confrontées directement à la catastrophe », précise la préfecture.
Urgences administratives : des groupes de travail
« Le but est de faire classer notre territoire en état de catastrophe naturelle », explique Michel Devrieux, maire de Pélussin. Ce mardi, dans ces mêmes villes, les communes touchées ont pu recevoir des informations des délégués de l’État. L’objectif est d’accélérer les démarches administratives. « Nous recevrons plus d’aides, tant pour les particuliers que pour les communes », espère l’élu du Pilat.
T.RIVIERE