Dans le département de la Loire, l’impact de cette crise est palpable. Selon les notaires, le volume des ventes tous types de biens confondus s’est élevé à 10 670 transactions sur un an, soit un recul de 16 %. Cette tendance affecte autant les appartements anciens (-13 %) que les maisons anciennes (-14 %). Toutefois, malgré cette contraction, les volumes de ventes restent proches des niveaux d’avant la crise sanitaire pour les maisons individuelles et légèrement supérieurs pour les appartements en copropriété.
Des tendances contrastées selon les secteurs
Le marché immobilier ligérien présente des dynamiques divergentes selon les secteurs géographiques. Saint-Étienne et sa périphérie concentrent plus de la moitié des transactions départementales. Sur le marché des appartements anciens, les prix médians s’élèvent à 1 170 €/m² à Saint-Étienne comme dans le Roannais. Cependant, une différence de trajectoire s’observe : les prix tendent à baisser à Saint-Étienne, tandis qu’ils progressent dans le Roannais, boostés par l’effet dynamisant de l’entreprise d’armement Nexter. Pour les maisons anciennes, la situation est inverse : le prix médian atteint 215 000 € à Saint-Étienne, contre 159 300 € dans le Roannais. La baisse des prix sur un an est plus marquée dans le secteur stéphanois et sa périphérie que dans le reste du département. Toutefois, un élément pourrait venir modifier la donne. Depuis plusieurs mois, une baisse progressive des taux d’intérêt est observée. Si cette tendance se confirme, elle pourrait entraîner une stabilisation du marché, voire une légère augmentation des ventes et des prix.
ZF