Grève des éboueurs à Saint-Étienne : les poubelles débordent déjà

8 Avril 2025
cliquez pour zoomer
Depuis ce lundi, la grève des éboueurs à Saint-Étienne provoque un débordement des poubelles dans les rues de la ville. Les éboueurs, en grève pour dénoncer leurs conditions de travail, ont installé un piquet de grève au Centre Technique Municipal Coubertin. Si certains habitants expriment des inquiétudes face à l'accumulation des déchets, d'autres partagent les revendications des grévistes, appelant à une meilleure gestion des déchets et à davantage de reconnaissance pour ce métier essentiel.

La grève des éboueurs à Saint-Étienne a officiellement commencé ce lundi, et les premiers effets se font déjà sentir dans la ville. Les poubelles jaunes et noires débordent dans les rues, notamment aux abords du Centre Technique Municipal Coubertin, où les éboueurs ont décidé d'installer leur piquet de grève. Cette situation de déchets en accumulation traduit la colère des travailleurs du secteur, qui ne sont pas prêts à céder sans obtenir des garanties de la part de la Métropole.

Dès les premières heures du mouvement, les habitants ont constaté l’ampleur du phénomène : des sacs poubelles s'amoncellent sur les trottoirs, du mobilier encombre les rues, et même des appareils électroménagers abandonnés dans l’espace public. Ce sont uniquement deux passages de collecte qui n’ont pas été réalisés, mais déjà la grève est bien visible. Si certains habitants s’inquiètent des risques sanitaires liés à l’accumulation des déchets, d'autres, à l’instar de Marc, un résident de la ville, comprennent les raisons du mouvement.

« Quand on habite Saint-Étienne et quand on voit les déchets qu'ils ont à récupérer, c'est rarement bien trié, et souvent laissé en dehors des poubelles. En plus des déchets sauvages, la propreté de la ville laisse véritablement à désirer. Je comprends ces gens-là », confie-t-il. Pour lui, la situation actuelle est révélatrice d’un problème plus profond dans la gestion des déchets de la ville.De son côté, Nathalie, une autre habitante, déplore également le manque d'efforts de la métropole pour améliorer le système de collecte. « Je trouve que c’est dommage que la ville ne fasse pas plus d’efforts pour rendre la collecte des déchets plus simple et plus sécuritaire pour les éboueurs. Ils font un travail super important, et j’espère que la gestion des déchets pourra être révisée pour devenir plus cohérente », explique-t-elle. 

Les éboueurs, eux, ont exprimé leur mécontentement concernant les conditions de travail qu’ils jugent de plus en plus difficiles depuis la réforme de la politique de gestion des déchets en juillet 2023. Mickaël Chambas, secrétaire général de la CGT de Saint-Étienne Métropole et éboueur, détaille les raisons du mouvement : « Le problème, c'est ce qu'on trouve dans les bacs, les sacs à l'extérieur, la fréquence de collecte qui n'est pas adaptée, et le manque de reconnaissance de notre métier. Nous mettons notre santé en danger, car les conditions d’accès en déchetterie se sont durcies, et nous sommes exposés à des risques avec ce que nous récupérons. Nous ne pouvons plus accepter cela. »

Le mouvement de grève, qui a mobilisé 100% des éboueurs stéphanois depuis ce lundi, pourrait bien se propager à d’autres services d’entretien des villes de la communauté de communes. Les éboueurs précisent tout de même vouloir trouver une entente rapidement pour pas se retrouver en difficulté lors de la reprise des collectes. 

Dans un communiqué publié mercredi en fin de journée, Saint-Étienne Métropole a réagi à la grève en précisant qu'elle prépare des actions pour sensibiliser la population au respect du travail des agents. Toutefois, la Métropole a exprimé ses regrets face à la mise en avant par les grévistes de la dégradation de leurs conditions de travail, en lien avec la réorganisation des plannings et des modalités d’accès aux déchetteries. Selon la Métropole, ces affirmations ne sont ni vérifiées par les chiffres, ni par les faits.

AC

Newsletter
inscrivez-vous à la newsletter pour recevoir toute l'actualité de la chaine

fil info

l'actualité en temps réel
08h00

Histo'Rock

Histo’Rock est un spectacle hommage à l'âge d’or du rock avec des reprises de Téléphone, The Beatles, The Rolling Stones, Johnny Hallyday et des compositions originales de Jess and West. A découvrir le 26 avril à la salle Village 47 de l’Envol Stadium à Andrézieux-Bouthéon. EN SAVOIR +

14 avril

9e Traversée de Saint-Etienne

La 9ème Traversée de Saint-Etienne organisée par l'AS VINTAGE 42 en partenariat avec la ville de Saint-Etienne et Saint-Etienne Métropole aura lieu le dimanche 11 Mai 2025. Cet évènement est ouvert à tous les véhicules anciens et d'époque mis en circulation jusqu'en 1995. Départ à 9h du Zénith de Saint-Etienne. Repas à Saint-Priest-en-Jarez et remise des trophées au château de Roche-la-Molière. 

12 avril

Daniel Villareale, réélu président de la CPME AuRA

L’Assemblée générale ordinaire de la CPME Auvergne-Rhône-Alpes réunie à Lyon jeudi soir a réélu à l’unanimité le Ligérien, Daniel Villareale, pour un 2e mandat de Président régional d’une durée de 3 ans.

11 avril

L'équipe de France de futsal à l'Aréna

L’équipe de France futsal affronte la Bulgarie, dans le cadre des éliminatoires à l'Euro 2026, à l'Arena de Saint-Chamond ce vendredi 11 avril (21h05). Victorieux (11-0) à l’aller, les bleus sont bien lancés dans leur groupe. Une victoire serait synonyme de qualification pour l’Euro 2026 qui se déroulera du 18 janvier au 8 février 2026 en Lettonie et en Lituanie.

10 avril

Déclaration d’impôts 2025 : à faire avant le 29 mai

Le service en ligne des impôts ouvre à partir de ce jeudi 10 avril et la date limite de dépôt s’échelonne du 22 mai au 5 juin selon les départements. Pour la Loire, c'est le mercredi 28 mai. Les déclarations sous format papier doivent être déposées le 20 mai au plus tard.

10 avril

Quel avenir pour les grandes places stéphanoises ?

La Ville de Saint-Etienne organise une réunion publique le mardi 15 avril à 18h (Salle 119 de l'Hôtel-de-Ville) pour débattre de la rénovation de ses grandes places : Peuple, Dorian, Hôtel-de-Ville et Jean Jaurès. "La démarche de concertation va permettre d’identifier et de lister toutes les problématiques et de recueillir les éventuelles propositions", explique la municipalité. 

8 avril

Découvrez les métiers de la fonction publique territoriale

Le Centre de Gestion de la fonction publique territoriale de la Loire (CDG42) organise le deuxième Forum de l’emploi public territorial et de l’apprentissage, le mercredi 7 mai 2025, de 9h à 17h, dans les salons du stade Geoffroy Guichard à Saint-Etienne. Les principaux employeurs du département (communes, intercommunalités et établissements publics territoriaux ainsi que le département de la Loire et la région Auvergne-Rhône-Alpes) accompagnés du CDG42, du CNFPT, de France travail et de CAP Emploi seront présents pour accueillir les demandeurs d’emploi, salariés en recherche de reconversion et étudiants souhaitant s’orienter professionnellement.

8 avril

Tricotons demain

La Ville de Saint-Chamond lance "Tricotons Demain", un événement design inédit qui célèbre le tricot sous toutes ses formes, entre savoir-faire traditionnel et innovation. Cette initiative, pensée comme un projet collaboratif, invite habitants et curieux à redécouvrir l’art du fil à travers une série d’ateliers et d’animations. Les festivités ponctuées de temps forts ouverts à tous, s’échelonneront du 22 mai au 6 juillet. 

7 avril

La Caravane des métiers fait étape à Andrézieux-Bouthéon

La Caravane des métiers, qui sillonne les territoires d’Auvergne-Rhône-Alpes jusqu'au 12 avril, s’installera au CABL d'Andrézieux-Bouthéon ce mardi 8 avril. Cette 4e édition, organisée par Auvergne-Rhône-Alpes Orientation et ses partenaires, offre une formidable occasion de découvrir de nombreux secteurs d’activités et métiers qui recrutent et de s’informer sur les opportunités professionnelles du territoire.

5 avril

Un nouveau domaine viticole dans la Loire

Les 1ères cuvées du "Castel de Bouthéon" seront proposées à la dégustation ce week-end à l'occasion du Salon des Vins Rebelles, au sein du château d'Andrézieux-Bouthéon. Ce vignoble avait disparu depuis le XXe siècle. Une renaissance que l'on doit à Daniel Mondon, viticulteur dans le Forez.