Des concerts de casseroles, des pancartes anti-Macron, et des huées lors de l’arrivée de l’inspectrice adjointe dans la cours de l'école Nelson-Mandela, ce lundi matin. La panoplie parfaite de la contestation était de sortie, un peu plus de deux mois après la décision de l'Inspection d'Académie de fermer l'une des cinq classes de cette école, située toute proche de la sortie d'autoroute, à Génilac.
Une baisse d'effectif constante depuis 4 ans
À l'origine de cette décision, "la tendance baissière" des effectifs au sein de l'école. Le nombre d'élèves serait passé de 116 à 103 selon l'inspectrice adjointe, Sylvie Meisse. Un nombre contesté par les parents d'élèves, qui comptent, quant à eux, 109 élèves inscrits pour la rentrée prochaine.
Quoi qu'il en soit, c'est le poste d'Aude, enseignante chez les grandes sections et CP, qui disparaîtrait. Une professionnelle très appréciée des petits, comme des parents.
Et cette contestation est partagée par plusieurs élus. Notamment au sein du conseil municipal de Génilac qui a investit 50 000€ pour refaire la toiture de l'école élémentaire, et plusieurs milliers d'€ dans la construction d'une salle d'évolution en 2015. Mais aussi Séverine Reynaud, vice-présidente au Conseil Départemental et maman d'un élève scolarisé dans cette école.
Il n'y aurait donc que 4 enseignants maintenus l'an prochain à l'école Nelson-Mandela. À moins que des familles supplémentaires inscrivent leurs enfants d'ici la rentrée prochaine. Les discussions se poursuivent avec l'Inspection d'Académie, et un rendez-vous est fixé d'ici 15 jours, avec l'inspecteur, en personne.