"Un mis en examen est toujours présumé innocent et donc si ce statut devait arriver, il ne changerait absolument rien à la façon que j'ai aujourd'hui de conduire le travail que les Stéphanois m'ont confié", a déclaré Gaël Perdriau ce lundi lors du conseil municipal, en réponse à une question de l'opposition. "Ne vous fiez pas à ce que vous voyez ou à ce que vous entendez (....). Attendez de connaitre l'histoire dans son entièreté avant de porter un jugement", a rétorqué le maire qui a été exclu des Républicains après une série de révélations de Mediapart sur un chantage à la sextape visant son ancien 1er adjoint centriste Gilles Artigues.
Gaël Perdriau reconnait avoir dit des propos "grossiers", "pas jolis"
Interrogé sur le nouvel article de Médiapart qu'il a fait interdire par la justice, le maire a affirmé qu'il s'agissait "de nouvelles accusations fondées sur des conversations privées, des excès de langage, des colères", sur la base d'"enregistrements illégaux" faits par son ancien premier adjoint. Il a cependant reconnu des propos "grossiers et sans fondement mais tenus dans le cadre privé et restreint de mon bureau, dans un moment d'extrême tension avec mon premier adjoint", dans cet enregistrement datant de novembre 2017. "Ne vous associez pas aux charognards qui veulent de me faire tomber", a-t-il lancé en évoquant une affaire "odieuse et malsaine" liée selon lui par ses prises de positions au sein de son ex parti. Pendant ce temps, environ 200 manifestants étaient réunis devant l'Hôtel de Ville pour demander une nouvelle fois sa démission autour d'une tombola et d'une soupe aux choux.
- Lors de ce conseil municipal, Robert Karulak, conseiller municipal et vice-président à Saint-Etienne Métropole a été élu adjoint à l'Education à la suite de la démission de Samy Kéfi-Jérôme.
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