C'est désormais un rendez-vous inscrit à la fin janvier, dans l'agenda du tennis mondial. L'Engie Open d'Andrézieux-Bouthéon est une bonne alternative pour se remettre en confiance, après l'Open d'Australie, pour des filles en manque de points pour attaquer la saison.
Deux vainqueures françaises sur les 3 dernières éditions
Des filles classées, bien souvent, au-delà du Top100 mondiale, et qui peuvent aussi remporter 60 000 dollars en cas de succès dans le Forez.
C'est le cas notamment de Jessika Ponchet, 134è joueuse à la WTA, et 7è française. La jeune femme de 27 ans a fait d'Andrézieux-Bouthéon, une destination privilégiée depuis quelques années : "Si j'ai le choix entre le tournoi ici, et ailleurs, je choisi clairement Andrézieux-Bouthéon. Il y a un bon niveau, un très bon accueil, et j'adore l'ambiance ici. Je suis fan du tournoi" explique-t-elle, tout sourire, à la sortie de son 1/4 de finale victorieux face à l'Auvergnate Alice Tubello.
Et même s'il arrive quelques semaines après l'Open d'Australie, pas besoin de se mouiller la nuque pour faire ce grand écart des T°C habituellement : "Je suis venue une année oùu il faisait -7°C" se remémore Jessika Ponchet, en rigolant. "Et puis cette année, il n'a pas fait si chaud que ça en Australie. La semaine prochaine, j'aurai dû disputer un tournoi à 250 000 dollars en Roumanie, mais je suis encore là (en demi-finale), alors je verrai cet après-midi comment je m'organise", conclut-elle.
Les demi-finales ont lieu ce samedi, et la finale, dimanche après-midi. La tenante du titre - Océane Dodin - est encore en lice pour défendre son trophée.
A. Verpillon