« La présidence de l'Université Jean Monnet regrette la présentation déséquilibrée et incomplète de la situation vécue par les usagers du Campus Tréfilerie de l’Université lors du reportage de TL7 diffusé le 19 avril (19h - 1'05). Elle souhaite donc exercer son droit de réponse en apportant un éclairage objectif sur quatre points spécifiques et corriger des propos erronés :
· Faute d’engagement et de garanties sur la levée des blocages organisés par une minorité d’étudiantes et d’étudiants et dans un contexte de montée en puissance des tensions sur le Campus, l'Université a été contrainte de mettre en place un dispositif exceptionnel afin de garantir le bon déroulement des examens. Il est également important de noter que les mesures prises doivent permettre de répondre aux centaines de personnels, d’étudiantes et étudiants désireux de renouer avec des conditions normales de travail et d’études. Ces mesures n’obèrent en rien la capacité de chacune et de chacun à s’impliquer dans le mouvement social lors des journées nationales de mobilisation.
· Les blocages du Bâtiment Michelet ont été levés sans l'intervention des forces de l'ordre.
Les blocages mis en place le 17 avril (matin) ont pris fin quelques heures plus tard suite à la demande de la présidence et de la direction générale, sans que les forces de l'ordre n'aient eu besoin d'intervenir.
· Le président de l'Université n'a pas été sollicité par des organisations syndicales pour une rencontre le 19 avril. La présidence de l'Université n'a reçu aucune demande de rencontre de la part des organisations syndicales présentes devant la Maison de l'Université le 19 avril. Ce jour-là, le président de l'Université était en déplacement à Paris et n'aurait pas pu les recevoir.
· L'Université porte plainte suite à de nouvelles dégradations sur les façades de ses bâtiments.
L'Université a constaté de nouveaux actes de vandalisme au sein et aux abords du Campus Tréfilerie depuis plusieurs semaines, et de nouvelles dégradations ont été commises à l'entrée du bâtiment Michelet dans la nuit du 18 au 19 avril. Ces actes portent atteinte à un lieu d'enseignement et de recherche et constituent des infractions pénales. L'Université porte plainte sans délai pour permettre d'engager des poursuites judiciaires contre leurs auteurs. »