Quelques jours seulement après la série de blocages du Centre Technique Municipal de Saint-Étienne, un agent de la collecte et une responsable du syndicat étaient assignés en justice par la ville pour "entrave au travail. « Il y a une volonté politique, on le voit au niveau national, de faire lever les piquets de grève par la force», affirme Sylvain Valla, secrétaire général du syndicat CGT des territoriaux de la ville de Saint-Étienne. Depuis le 30 mars, les éboueurs ont mis à l’arrêt le ramassage des poubelles à Saint-Étienne.
À #SaintEtienne, les grévistes bloquent le Centre Technique Municipal depuis 4h45 ce matin. pic.twitter.com/DqfV6Io1fO
— TL7 (@tl7loire) March 30, 2023
Un coup de communication, pour les syndicats
La centaine de militants, présents au palais de justice afin de soutenir les poursuivis, soutiennent l’idée d’un coup de communication orchestré par le président de la métropole. « Je crois que Monsieur Gaël Perdriau, en manque de bonne image sur sa personne, a besoin de redorer son blason », avance le secrétaire général.
« Pas d’agents, pas de travail. »
Les camions poubelles ne devraient pas refaire leurs tournées de si-tôt. Les grévistes ont en effet décidé ce lundi matin en assemblée générale de ne pas reprendre le chemin du travail. « Même si le piquet était levée par la justice, les poubelles ne seraient pas ramassées. Pas d’agents, pas de travail. », annonce Sylvain Villa. Aucun doute du côté des militants : plus de 80% étaient favorables ce lundi 3 avril à une reconduction du blocage.
Les éboueurs de Saint-Etienne se sont mis en grève ce matin. pic.twitter.com/nE4DdsVfMu
— TL7 (@tl7loire) March 31, 2023
Colin Sabatier