Le domaine du nucléaire est un gros pourvoyeur d’emplois. Le programme national vise à la prolongation des centrales nucléaires et à la construction de nouveaux réacteurs. Ces deux écoles permettent alors de former en alternance les futurs professionnels. « Dans le domaine du nucléaire, l’IRUP propose 6 formations en alternances allant de Bac à Bac+3. Les débouchés peuvent être techniciens de maintenance, chef d’équipe, chargé d’affaires ou encore préparateur en soudage nucléaire », explique, Aude Pautouillard, responsable du recrutement à l’IRUP. L’ISTP quant à elle, pilote les formations en alternance de l’école des mines de saint-Etienne. « L’une de nos spécialités est le Génie nucléaire qui est en convention avec l’INSTN et qui vise à former des ingénieurs, des chefs de projets ou bien des ingénieurs sûreté », indique Karine Rottier, directrice du recrutement à l’ISTP.
L’alternance, un atout principal
Actuellement, 300 élèves sont inscrits dans ces formations. Les étudiants participent à des cours communs de mathématiques ou de chimie et font aussi de la sûreté, de la radioprotection, ou encore de l’analyse de risques. Pour beaucoup d’entre eux, l’alternance était primordiale dans leur choix de formation. Les deux écoles bénéficient d’un service de recrutement et de près de 400 entreprises partenaires pour aider leurs élèves à trouver une entreprise prête à les accueillir. Pour s’entraîner, le campus dispose même de deux chantiers nucléaire ainsi qu’un autre numérique. « Ce que j’apprécie dans cette formation-là, c’est le côté assez large de la formation. On peut voir de la radiochimie un jour et de la sûreté un autre jour. On peut voir tous les domaines d’application du nucléaire, de la conception jusqu’au démantèlement », témoigne Gwendal Vitry, étudiant en deuxième année d’ingénierie nucléaire à l’ISTP. Pour Mickael Mannucci, étudiant dans la même classe que Gwendal, le nucléaire est un métier d’avenir, qui ouvre de nombreuses portes : « Une centrale nucléaire, c’est comme une ville, il y a de nombreux métiers, que ce soit dans l’électricité, l’hydraulique, la mécanique ou encore la sûreté », explique-t-il. Depuis 30 ans, ce sont 1700 techniciens de maintenance qui ont été formés à l’IRUP et plus de 700 ingénieurs à l’ISTP. Ce centre de formation nucléaire est le plus important en France. Ils espèrent recruter 300 nouveaux étudiants pour intégrer le bac d’ingénieur dès la rentrée 2024.